Jacques Charrier – Babette s’en va-t’en guerre, 85 ans
Jacques Charrier a arrêté l’école lorsqu’il était adolescent pour étudier les beaux-arts à Strasbourg avec l’idée de devenir céramiste. Il choisit néanmoins de s’orienter vers le cinéma à partir de 1956 lorsqu’un rôle lui est offert dans une adaptation au cinéma d’un livre d’Alphonse Daudet intitulé « L’Arlésienne ».
Charrier se fait remarquer à partir de 1958 avec le film « Les Tricheurs » avant d’être révélé en 1959 avec « Babette s’en va-t’en guerre » où il fait la rencontre de Brigitte Bardot, sa première femme. Il enchaîne ensuite les rôles au cinéma avant de se consacrer à la peinture à partir de 1980 et jusqu’à aujourd’hui.
Brigitte Fossey — L’homme qui aimait les femmes, 76 ans
Brigitte Fossey s’est démarquée dans le milieu du cinéma dès l’âge de 5 ans en étant récompensée à la Mostra de Venise pour sa performance dans le film « Jeux interdits ». Elle délaisse le cinéma par la suite pour se consacrer à ses études et attend d’avoir la vingtaine pour reprendre le métier d’actrice.
Fossey connaît ses plus grands succès durant les années 70 avec des films tels que : « Les valseuses » de Bertrand Blier ou encore « L’homme qui aimait les femmes » de François Truffaut. Elle s’est éloignée du show-business depuis quelques années pour mener une vie tranquille avec son époux Yves Samama.
Sophia Loren — La Ciociara, 87 ans
Sophia Loren a étudié l’art dramatique dès son adolescence avec le soutien de sa mère. Sa formation s’est révélée payante au regard du brillant parcours qu’elle a connu en tant qu’actrice. Ses talents dépassent les frontières du cinéma italien pour séduire la critique en France, en Allemagne et à Hollywood.
Elle a ainsi remporté sept fois un David di Donatello de la meilleure actrice en Italie en plus d’un prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes et un Oscar de la meilleure actrice à Hollywood. Sophia continue aujourd’hui à vivre sa passion du cinéma à un rythme plus léger qu’au début de sa carrière.
Bob Sinclar — Sound of Freedom, 53 ans
Christophe Le Friant, aussi connu du public sous le pseudo de Bob Sinclar, est reconnu comme étant le pionnier du french touch au même titre que Daft Punk ou Garnier. Il a pu d’ailleurs affirmer son propre style dans ce registre avec des chansons comme « World, Hold On » et « Sound of Freedom ».
Bob Sinclar s’est surtout démarqué en tant que DJ au début de son parcours avant de s’orienter vers la production musicale. Il assume aujourd’hui la position d’un homme d’affaires à travers la gestion de son label Yellow Productions, tout en continuant à se produire à l’occasion dans des événements privés.
Danielle Minazzoli — Je sais rien, mais je dirai tout, 80 ans
Danielle Minazzoli a signé quelques apparitions assez marquantes au cinéma entre les années 70 et 90. Cela inclut le rôle de Danou dans le film intitulé « Je sais rien, mais je dirai tout » en 1973, lequel a été réalisé par Pierre Richard, son ex-compagnon et le père de ses deux garçons baptisés Olivier et Christophe.
Danielle Minazzoli n’est pas apparue dans de nouveaux projets au cinéma après avoir joué dans le film « À quoi penses-tu » de Didier Kaminka en 1992. Son âme d’artiste a néanmoins été transmise à ses deux fils, lesquels révèlent respectivement tous leurs talents avec le saxophone et la contrebasse.
Claude Sarraute — Les Grosses Têtes, 95 ans
Claude Sarraute s’est lancée dans une carrière de comédienne après le lycée en jouant dans plusieurs théâtres à Paris. Elle décide de se tourner vers le journalisme à partir des années 50, et commence à tracer sa voie dans ce métier en rejoignant le journal Le Monde comme chroniqueur et éditorialiste.
Claude Sarraute s’essaye plus tard à la radio en rejoignant « Les Grosses Têtes » sur RTL avant de s’orienter vers la télévision en devenant une chroniqueuse régulière de Laurent Ruquier sur plusieurs de ses émissions. Elle a été plus absente du petit écran à partir de 2013 par souci de préserver sa santé.
Anny Duperey — Un éléphant, ça trompe énormément, 75 ans
Anny Duperey a fait ses débuts de comédienne à travers une pièce mise en scène par Jean Meyer sous le titre de « Les trois mariages de Mélanies » en 1965. Elle entame son parcours au cinéma deux ans après avec un petit rôle dans un film de Jean-Luc Godard intitulé « Deux ou trois choses que je sais d’elle ».
La carrière de Duperey est surtout lancée en 1976 avec le film « Un éléphant, ça trompe énormément », lequel lui vaut un César de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle est aujourd’hui très investie dans la peinture, ce qui est normal en sachant qu’elle a fait les beaux-arts avant de devenir comédienne.
Daniel Prévost — Le dîner des cons, 82 ans
Daniel Prévost ou Daniel Forestier de son vrai nom a acquis une grande popularité comme humoriste durant ses jeunes années. Il gagne beaucoup d’attention en délivrant des chroniques pour « Le Petit Rapporteur », une émission sur le thème de l’humour qui a été développée entre 1975 et 1976.
Daniel Prévost se fait aussi remarquer au cinéma en gagnant un César du meilleur acteur (second rôle) grâce à sa prestation dans le rôle de Monsieur Cheval pour « Le dîner des cons ». Il n’entend pas encore se retirer après toutes ces années bien que son âge l’oblige à ralentir sur les tournages.
Francis Perrin – On a volé la cuisse de Jupiter, 74 ans
Francis Perrin baigne dans l’industrie du cinéma depuis son enfance sachant que ses parents ont tous deux travaillé comme techniciens sur des plateaux de tournage. Il choisit ainsi de devenir acteur en grandissant et débute en 1973 avec un petit rôle dans un film de Jean Girault intitulé « Le concierge ».
Francis Perrin parvient néanmoins à faire décoller sa carrière l’année suivante en incarnant Pierre Balzac dans « On s’est trompé d’amour » et Marc Morillon dans « La Gifle ». Il n’entend pas arrêter de jouer malgré son âge actuel, et le confirme en tenant le rôle d’Alain Fuge dans la saison 6 de « Sam » en 2022.
Christophe Dechavanne — Ciel mon mardi, 64 ans
Christophe Dechavanne a travaillé à ses débuts dans le secteur de l’immobilier avant de se reconvertir dans une carrière d’animateur. Il fait ses débuts sur les ondes en animant des émissions pour Radio 7 et France Inter avant de rejoindre TF1 en tant que reporter de « Temps X », puis animateur de « Super défi ».
Dechavanne alterne ensuite entre plusieurs émissions pour France 2 et TF1 pour renforcer sa popularité à la télévision. À titre d’exemple, on peut citer : « Ciel mon mardi », « La Ferme Célébrités », etc. C’est aussi à l’antenne de France 2 qu’il reprend de l’activité en 2022 avec une émission intitulée « Quelle époque ».
Denise Fabre — Boléro, 80 ans
Denise Fabre commence à travailler à la télévision en 1963 en rejoignant la 2e chaîne de l’ORTF comme speakerine. Elle exerce cette activité chez TF1 entre 1975 et 1992 avant de rejoindre Monte-Carlo TMC pour présenter l’émission « Boléro », laquelle lui vaut un 7 d’or de la meilleure animatrice en 2001.
Fabre revient chez TF1 en 1995 pour présenter « Télé-Vitrine » et devient titulaire sur la chaîne à partir de 2008. Elle s’essaye entre-temps à la politique et devient conseillère municipale de Nice jusqu’en 2020. Denise Fabre s’est depuis éloignée du paysage médiatique pour passer plus de temps avec sa famille.
Eddy Mitchell — La route de Memphis, 80 ans
Eddy Mitchell ou Claude Moine de son nom réel a une révélation musicale à 11 ans en écoutant Elvis Presley et chanter sur scène dès ses 14 ans. Il connaît du succès à partir de 1961 avec un groupe de rock appelé Les Chaussettes Noires avant de se lancer en solo et de changer son registre pour le rhythm 'n' blues.
Eddy Mitchell connaît la gloire sur les décennies suivantes grâce à des chansons comme « La route de Memphis » et « La dernière séance » avant d’annoncer sa retraite après sa tournée d’adieu en 2011. Il reprend cependant de l’activité dix ans plus tard avec la sortie d’un album intitulé « Country Rock ».
Évelyne Leclercq — Tournez manège, 71 ans
Évelyne Leclercq avait pour ambition de devenir une hôtesse de l’air lorsqu’elle était plus jeune. C’est à la télévision qu’elle finit pourtant par tracer sa voie en devenant speakerine à partir des années 60. Elle fait ensuite décoller sa carrière à partir de 1975 en animant l’émission « Tournez manège » sur TF1.
Évelyne Leclercq s’est essayée à plusieurs activités en parallèle à la télévision pour forger sa popularité. Cela inclut la musique avec des titres tels que : « Sonia la baleine » et le théâtre avec des pièces comme « Canard à l’orange ». C’est d’ailleurs au théâtre qu’Évelyne est la plus active depuis quelques années.
Francis Huster — Le dîner des cons, 74 ans
Francis Huster est passionné de cinéma depuis l’enfance grâce à sa grand-mère qui l’emmenait souvent regarder des films en salle. Il se lance dans le cinéma à partir de 1970 en jouant dans « Chambres de bonne » de Jean-Pierre Moulin tout en participant à plusieurs pièces avec la Comédie Française.
Francis Huster multiplie les rôles au cinéma à compter de ce moment avant d’être révélé en 1998 avec la comédie intitulée « Le dîner des cons » de Francis Veber où il partage l’affiche avec Thierry Lhermitte. Il s’est surtout consacré au théâtre après avoir joué dans « Chacun sa vie » de Claude Lelouch en 2017.
Francis Veber – Le Dîner de cons, 85 ans
Francis Veber est né avec la passion des mots puisque son père, Pierre-Gilles Veber, est journaliste et écrivain tandis que sa mère, Catherine Agadjanian, écrit des romans. Ses parents lui recommandent cependant de ne pas suivre leur exemple et Francis Veber s’oriente alors vers des études scientifiques.
Veber finit cependant par évoluer vers le métier de scénariste, et ses talents sont consacrés en 1999 par un César du meilleur scénario original pour « Le Dîner des cons ». Il a donné l’impression de s’être retiré en 2008, mais a annoncé son grand retour à travers une interview avec Le Figaro le 5 février 2021.
Line Renaud — Où vas-tu Basile, 94 ans
Jacqueline Enté, aussi connue du public comme Line Renaud, est l’une des figures les plus polyvalentes du milieu artistique en France tout au long de sa carrière. Elle compte plusieurs tubes à son répertoire, à l’exemple de « Nous deux », « Où vas-tu Basile », « Tes yeux bleus » ou encore « Ma p’tite folie ».
Line Renaud s’est aussi démarquée comme actrice en étant nommée à trois reprises pour le César de la meilleure actrice grâce à ses performances dans « J’ai pas sommeil », « Belle maman » et « Chaos ». Le mot « retraite » ne fait pas d’ailleurs partie de son vocabulaire, comme elle le confie à l’AFP en 2017.
Mimie Mathy — Joséphine, ange gardien, 65 ans
Michèle Mathy, aussi surnommée Mimie, s’est fait remarquer à ses débuts en rejoignant la troupe du Petit Théâtre de Bouvard pour la chaîne Antenne 2. Elle maintient son succès en formant le trio comique des « Filles » avec Isabelle de Botton et Michèle Bernier avant de faire carrière en solo à partir de 1993.
Mimie Mathy est révélée comme comédienne avec le téléfilm « Une nounou pas comme les autres » en 1993, et confirme son succès avec la série « Joséphine Ange Gardien » sur TF1. Mimie explique dans une interview avec Nous Deux en 2020 qu’elle adore son métier et ne souhaite pas arrêter malgré son âge.
Gérard Depardieu — Les Valseuses, 73 ans
Gérard Depardieu fait ses premiers pas au cinéma en 1970 à travers un petit rôle dans un film de Michel Audiard intitulé « Le Cri du Cormoran ». Il gagne l’attention du public comme des médias quatre ans après par sa performance dans le rôle de Jean-Claude pour le film « Les Valseuses » de Bertrand Blier.
Depardieu s’est depuis établi comme l’un des acteurs les plus prolifiques du cinéma français sachant qu’il a joué dans plus de 200 films et plusieurs d’entre eux ont dépassé les 1 million d’entrées en salle. Il vit à Dubaï depuis maintenant plusieurs années, mais n’a pas encore annoncé sa retraite en tant qu’acteur.
Gérard Jugnot — Les Bronzés, 71 ans
Gérard Jugnot est passionné de comédie depuis le lycée. C’est aussi à cette époque qu’il fait la rencontre Christian Clavier, Michel Blanc et Thierry Lhermitte, ses amis de la troupe du Splendid. Ils connaissent notamment leur premier succès en 1976 avec la pièce intitulée « Amour, coquillages et crustacés ».
Cette pièce obtient ensuite une adaptation cinématographique intitulée « Les Bronzés » avec la troupe du Splendid à son casting et connaît un grand succès au box-office. Jugnot a depuis multiplié les projets au cinéma, en incluant un nouveau film de sa réalisation en 2022 sous le titre de « Le Petit Piaf ».
Didier Barbelivien – À toutes les filles, 68 ans
Didier Barbelivien réalise à 20 ans que son avenir est dans la musique après avoir écouté « Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band » des Beatles. Il met initialement ses talents à profit en écrivant des chansons pour d’autres artistes, à l’exemple de « Mademoiselle chante le Blues » pour Patricia Kaas.
C’est à partir des années 80 que Didier Barbelivien commence à interpréter sa propre création, et se démarque à l’occasion avec des titres comme « À toutes les filles » et « Les mariés de Vendée ». Il ne s’est pas prononcé jusqu’alors sur l’idée de prendre sa retraite et a toujours des projets en préparation.
Hervé Vilard — Capri c’est fini, 76 ans
Hervé Vilard rêve de percer dans la musique depuis son adolescence et enchaîne les auditions avant de voir sa chance tourner en signant avec Mercury Records. Il sort son premier tube avec ce label en 1965 sous le titre de « Capri c’est fini », lequel rencontre un grand succès et lance sa carrière dans la chanson.
Hervé Vilard réalise ensuite un parcours des plus remarquables dans l’industrie musicale avec plus de 40 millions de disques vendus sur 50 ans de carrière avant d’annoncer sa retraite en 2018. Sa décision semble d’ailleurs être définitive sachant qu’il n’a pas annoncé de nouveaux projets depuis cette époque.
Anouk Aimée — Un homme et une femme, 90 ans
Nicole Françoise Florence Dreyfus fait ses débuts comme actrice en 1947 en incarnant le personnage d’Anouk dans « La maison sous la mer » de Henri Calef. C’est aussi en référence à son rôle dans ce film que Nicole choisit d’adopter le nom d’Anouk Aimée pour la poursuite de sa carrière au cinéma.
Anouk devient une actrice de renommée internationale en 1966 grâce au rôle d’Anne Gauthier dans le film « Un homme et une femme » de Claude Lelouch. Elle revient d’ailleurs en 2019 dans un film de ce dernier intitulé « Les plus belles années d’une vie », mais se fait plus discrète au cinéma par la suite.
Guy Montagné — Les Grosses Têtes, 74 ans
Guy Montagné a commencé à gagner de l’attention à la télévision en 1978 en lançant l’émission intitulée « Tous les chemins mènent au rhum » avec Stéphane Collaro. Montagné renforce ensuite sa popularité à la télévision en participant à l’émission « Les Grosses Têtes » sur RTL et TF1 pendant près de 14 ans.
Son succès ne s’est pas d’ailleurs arrêté à la télévision puisqu’il s’est aussi démarqué au cinéma en jouant dans des films comme « P.R.O.F.S » en 1985. Montagné s’est surtout investi dans le métier d’humoriste sur les années suivantes avant de disparaître peu à peu du paysage médiatique à partir des années 2020.
Jacques Dutronc — Fais pas ci fais pas ça, 79 ans
Jacques Dutronc a une popularité bien ancrée dans le paysage artistique en France au regard de tous les succès qu’il a connus au fil de sa carrière. Cela commence par la musique avec un répertoire enrichi de tubes tels que : « Il est cinq heures, Paris s’éveille », « Fais pas ci fais pas ça » ou « Les cactus ».
Dutronc a aussi fait valoir ses talents au cinéma en gagnant le César du meilleur acteur pour le film « Van Gogh » en 1992, en plus de recevoir un César d’honneur en 2005 en consécration de sa carrière. Son parcours musical est aussi célébré en 2022 par une Victoire de la musique pour l’ensemble de son œuvre.
Jacques Spiesser – Commissaire Magellan, 75 ans
Jacques Spiesser commence à jouer au cinéma en 1972 avec le film « Faustine et le bel été » où il tient le rôle de Florent. Il joue ensuite dans plusieurs téléfilms et séries pour TF1 et France 2 avant de se faire remarquer avec le rôle de l’adjoint Danglard dans le feuilleton « Commissaire Magellan » sur France 3.
Son aventure avec cette série ne s’est d’ailleurs achevée qu’en octobre 2021 pour un total de dix saisons et 38 épisodes diffusés sur France 3 pendant près de 12 ans. C’est la fin d’une époque pour Jacques Spiesser, mais pas de sa carrière puisqu’il a toujours de nouveaux projets en planification.
Jean Roucas — Les Roucasseries, 70 ans
Jean Roucas travaille à ses débuts dans des cabarets de Marseille avant d’être révélé à la télévision en rejoignant Stéphane Collaro dans le « Collaro Show » sur TF1. Roucas maintient sa popularité au fil des années 80 et 90 avec des émissions comme « Cocoboy », « Le Bébête Show » et « Les Roucasseries ».
Jean Roucas prend ses distances de la télévision vers la fin des années 90 et reprend de l’activité en 2008, mais cette fois avec le théâtre en jouant dans la pièce intitulée « Ma femme est parfaite ». Il continue à monter sur les planches jusqu’en 2015 avant de s’absenter peu à peu du paysage médiatique.
Jean-Denis Robert — La guerre des boutons, 74 ans
Jean-Denis Robert a hérité sa passion du cinéma de son père Yves Robert, lequel est une figure respectée du cinéma au regard de son brillant parcours dans ce milieu. Yves Robert a en effet joué dans près de 70 films entre les années 40 et 50 en plus d’en avoir réalisé une vingtaine durant cette même période.
Jean-Denis a marché sur les pas de son père en poursuivant une carrière dans le cinéma. C’est d’ailleurs avec un petit rôle dans « La guerre des boutons » d’Yves Robert qu’il fait ses débuts comme acteur. Il n’a pas néanmoins signé de nouveaux projets au cinéma comme à la télévision depuis la fin des années 70.
Jean-Jacques Peroni — Les Grosses Têtes, 69 ans
Jean-Jacques Peroni est révélé comme humoriste au début de sa carrière en participant aux sketchs de l’émission du « Théâtre du Bouvard » durant les années 80. Sa carrière ne parvient toutefois à décoller qu’à partir des années 90 lorsqu’il intervient de façon régulière dans « Les Grosses Têtes » sur RTL.
Peroni décide cependant de quitter les « Grosses Têtes » en mars 2021 après avoir été un chroniqueur de cette émission pendant près de 22 ans. Laurent Ruquier a confié sur les ondes de RTL en avril 2022 qu’il était toujours disposé à le reprendre, mais il n’est pas certain si Peroni va accepter sa proposition.
Jean-Pierre Foucault — Qui veut gagner des millions, 74 ans
Jean-Pierre Foucault a construit son succès initial à travers la radio, et surtout en animant des émissions sur les ondes de RMC, RTL et Europe 1. Il commence à faire de la télévision à partir de 1976 en animant l’émission « Ring Parade/Système 2 » sur Antenne 2 et travaille pour cette chaîne jusqu’en 1987.
Foucault parvient surtout à faire décoller sa carrière à la télévision à partir de juillet 2000 en devenant le présentateur de « Qui veut gagner des millions ». Sa présence à la télévision a été plus discrète à partir de 2016, et c’est un choix volontaire de sa part, car il affectionne beaucoup l’idée de prendre sa retraite.
Marthe Villalonga — Maguy, 90 ans
Marthe Villalonga a voulu devenir pianiste lorsqu’elle était plus jeune, mais c’est dans la comédie qu’elle finit par trouver sa vocation en apprenant l’art dramatique au Conservatoire d’Alger. Elle décroche sa première apparition au cinéma en 1964 avec un film de Philippe Claire intitulé « Déclic et des claques ».
Sa carrière décolle en 1976 avec un rôle principal dans le film « Un éléphant, ça trompe énormément » d’Yves Robert. Elle devient ensuite une star du petit écran dans les années 80 grâce à la série « Maguy ». Villalonga se dit aujourd’hui à la retraite bien qu’elle joue encore devant les caméras à l’occasion.
Michel Charrel — Belle de jour, 85 ans
Michel Charrel a pu décrocher jusqu’à 200 rôles tout au long de sa carrière, ce qui est impressionnant dans la mesure où il n’a pas suivi de formation pour devenir acteur. Ses films les plus marquants incluent notamment « Belle de jour » en 1966 avec Catherine Deneuve et « Les Caïds » de Robert Enrico en 1972.
Michel Charrel a pris une pause dans sa carrière à partir de 1989 avant de revenir en 2005 avec un film de Philippe Garrel intitulé « Les amants réguliers ». Il est apparu dans cinq autres films sur les années suivantes, en incluant « M » de Sara Forestier, avant de prendre ses distances du cinéma à partir de 2017.
Michel Polnareff – On ira tous au paradis, 78 ans
Michel Polnareff a pu se faire une place parmi les plus grands artistes de variété française grâce à un style unique qui se reflète autant dans ses chansons que dans son look. Son répertoire est enrichi de tubes tels que : « On ira tous au paradis », « Lettre à la France » ou encore « Goodbye Marylou ».
Polnareff délivre aussi toute sa magie sur scène, ce qui lui a notamment valu d'obtenir une Victoire de la musique en mars 2008 dans la catégorie du spectacle musical de l’année. Il a d’ailleurs remis les couverts en 2022 avec un concert très immersif au théâtre du Palace à Paris sous le titre de « Polnarêves ».
Michel Sardou – La maladie d’amour, 75 ans
Michel Sardou mérite de figurer au panthéon des plus grands artistes de la chanson française au regard de toutes les chansons mémorables qui composent son répertoire. Cela inclut des ballades romantiques comme « La maladie d’amour » ou des chansons au thème plus engagé à l’exemple de « Musulmanes ».
Michel Sardou a décidé de se retirer du paysage musical en 2018 après un ultime concert qui s’est tenu le 12 avril de la même année sur l’île de Séguin à Boulogne Billancourt. Sardou n’entend pas pour autant être inactif étant donné qu’il a décidé d’entamer une nouvelle aventure à travers le théâtre et le cinéma.
Nathalie Roussel – Le château de ma mère, 65 ans
Nathalie Roussel ou Ghislaine de son vrai nom fait ses débuts au cinéma en jouant dans « Les Violons du Bal » en 1974. Elle est révélée en 1990 avec le rôle d’Augustine Pagnol dans « La gloire de mon père » d’Yves Robert et la suite de ce film sorti la même année sous le titre de « Le château de ma mère ».
Roussel a pu étendre sa popularité au petit écran en jouant dans plusieurs séries télévisées à l’exemple de « Héro Corp » et « Je te promets ». La retraite n’est pas jusqu’alors une priorité pour Nathalie Roussel, car elle est une comédienne jusqu’au bout, comme elle l’a expliqué durant la Semaine du Roussillon en 2016.
Olivier de Kersauson — On va s’gêner, 78 ans
Olivier de Kersauson s’est fait connaître au début de sa carrière à travers ses activités de navigateur. Il a commencé à piloter des multicoques dans les années 80 et a gagné plusieurs fois le trophée Jules-Verne. Il faut dire qu’Olivier est taillé pour braver les océans avec son esprit tenace et sa nature cynique.
Ce sont aussi ces facettes de sa personnalité qui lui permettent de faire de la télévision en rejoignant la bande des « Grosses Têtes » puis « On va s’gêner » avec Laurent Ruquier. Olivier a néanmoins délaissé les plateaux télévisés depuis quelques années pour mener une vie paisible sous le soleil de la Polynésie.
Patrice Carmouze — Coucou c’est nous, 70 ans
Patrice Carmouze a travaillé à ses débuts dans la presse écrite en assumant la fonction de rédacteur en chef pour le « Quotidien de Paris ». C’est sur TF1 qu’il entame son parcours à la télévision en rejoignant l’émission « Ciel, mon mardi » comme chroniqueur avec une rubrique intitulée « Bloc-Note ».
C’est aussi chez TF1 que Carmouze anime la plupart des émissions qui forgent sa carrière à la télévision, à l’exemple de « La ferme Célébrités », « Coucou c’est nous » et « La soirée de l’étrange ». Il travaille depuis quelques années en tant que rédacteur en chef pour une chaîne des Yvelines appelée TV78.
Philippe Bouvard — RTL Non-Stop, 92 ans
Philippe Bouvard a consacré les débuts de sa carrière à la presse écrite en travaillant notamment pour Le Figaro, France Soir, L’Express, Le Point et Paris Match. C’est en travaillant à la radio qu’il commence à attirer l’attention du public, et plus spécialement en devenant l’animateur de « RTL Non-Stop » sur RTL.
Bouvard accepte ensuite de rejoindre « Les Grosses Têtes » sur la proposition du directeur de RTL, et c’est une décision qu’il ne regrette pas au regard du succès rencontré par cette émission. Il a choisi d’arrêter la télévision depuis maintenant plusieurs années, mais reste très actif à travers l’écriture.
Philippe Caubère — La Danse du Diable, 71 ans
Philippe Caubère nourrit une passion pour l’art dramatique depuis son plus jeune âge et commence à se former pour être comédien dès ses 18 ans en intégrant le petit théâtre d’Aix-en-Provence. Il lui faut néanmoins attendre 1974 pour faire ses débuts au cinéma avec le film « 1789 » d’Ariane Mnouchkine.
C’est pourtant sur les planches que Caubère est révélé au public en 1978 avec la pièce intitulée « La Danse du Diable ». La suite de sa carrière suit naturellement le succès rencontré par cette pièce puisqu’il apparaît plus souvent au théâtre que dans des films et cette tendance tend à se maintenir aujourd’hui.
Pierre Aussedat — Mongeville, 64 ans
Pierre Aussedat s’est formé à ses débuts au Cours Florent après avoir étudié l’art dramatique auprès du Conservatoire à rayonnement régional de Nancy. C’est à cette époque qu’il fait ses débuts au cinéma avec le rôle du clerc dans le film « L’Avare » de Jean Girault où Louis de Funès tient le rôle principal.
Aussedat prend ses marques à la télévision à partir de 2013 en incarnant le commissaire Briare dans la série « Mongeville » et reste à l’affiche de cette série jusqu’à l’arrêt de son développement en 2021. Il continue depuis à s’investir dans sa passion pour la comédie en jouant dans des pièces de théâtre.
Pierre Richard — Le Grand Blond avec une chaussure noire, 88 ans
Pierre Richard commence sa carrière en délivrant des sketchs sur la scène de plusieurs cabarets à Paris avec Victor Lanoux. Il fait ses débuts au cinéma avec un petit rôle dans « Alexandre le bienheureux » d’Yves Robert en 1968 avant d’écrire son premier film sous le titre de « Le Distrait », lequel sort en 1970.
C’est néanmoins comme acteur que Pierre Richard connaît son premier succès au cinéma avec le rôle de François Perrin dans « Le Grand Blond avec une chaussure noire » d’Yves Robert. Pierre Richard préfère aujourd’hui aller plus doucement dans les projets au cinéma ou au théâtre eu égard à sa santé fragile.
Serge Halimi — Là-bas si j’y suis, 67 ans
Serge Halimi est né avec une vocation pour le Droit sachant que son père est administrateur civil tandis que sa mère est avocate. Il obtient un doctorat en sciences politiques de l’université de Berkeley en Californie avant d’enseigner à son tour à l’université de Santa Cruz en Californie et Paris-VIII en France.
Serge Halimi se fait connaître du public en participant régulièrement à l’émission « Là-bas si j’y suis » sur les ondes de France Inter, en plus d’apparaître dans trois films de Pierre Carles en 1998, 2001 et 2002. Halimi a limité ses apparitions dans les médias par la suite, mais reste très actif à travers l’écriture.
Vladimir Cosma — Alexandre le Bienheureux, 82 ans
Vladimir Cosma est venu au monde avec la passion de la musique classique dans la mesure où son père est chef d’orchestre au même titre que son oncle. Il entre notamment au conservatoire national de musique de Bucarest dès son plus jeune âge pour étudier le violon et apprendre l’art de la composition.
Sa formation a porté ses fruits en considérant qu’il a été choisi pour composer la musique de près de 178 films entre 1967 et 2018, ce qui inclut « Alexandra le Bienheureux » d’Yves Robert. Vladimir Cosma est d’ailleurs infatigable dans la direction d’orchestre et a donné trois représentations en octobre 2021.
Stéphane Collaro – Le Collaro Show, 79 ans
Stéphane Collaro s’est lancé dans le journalisme à partir des années 60 en couvrant les actualités et les événements sportifs chez ORTF. La décennie suivante marque sa transition vers l’humour, et il rencontre du succès à l’occasion en présentant des émissions comme « Coco-Boy » et « Le Collaro Show » sur TF1.
Les années 80 sont une période dorée pour Collaro, et surtout avec la création de sa troupe de danseuses baptisée les « Coco-Girls ». Il devient néanmoins plus absent du petit écran à partir des années 90, et c’est avec une autobiographie intitulée « Ma vie en sketch » qu’il reprend contact avec le public en 2009.
Claire Nadeau — Nelly et Monsieur Arnaud, 77 ans
Claire Nadeau a misé sur le registre dramatique pour ses débuts comme actrice en jouant dans une pièce intitulée « Lorenzaccio » en 1964. Elle s’oriente néanmoins vers la comédie après sa rencontre avec la troupe du Splendid et délivre plusieurs sketchs pour l’émission « Cocoricocoboy » durant les années 80.
Nadeau se démarque aussi au cinéma grâce à des films comiques comme « Nelly et Monsieur Arnaud » en 1994, lequel lui vaut une nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle. La retraite n’est pas sa priorité et elle le prouve en apparaissant dans deux nouvelles comédies en mai et août 2022.
EVA LONGORIA – DESPERATE HOUSEWIVES, 47 ANS
Eva Longoria est une actrice ainsi qu’une mannequin américaine. Après avoir croisé le producteur Gary Ghiaey durant une réception politique qui s’est tenue à Los Angeles, elle a décroché son premier contrat à la télévision. Elle a alors commencé sa carrière avec un petit rôle dans « Beverly Hills 90 210 ».
Eva Longoria est surtout connue pour avoir interprété Gabrielle Solis dans « Desperate Housewives » pendant 8 saisons. Ce projet lui a valu une nomination au Golden Globe Awards en 2006, et depuis, son statut de star s’est confirmé. En 2022, on a pu la voir dans le film « Débrancher », ce qui prouve qu’elle est encore loin de la retraite.
JAMES DENTON – DESPERATE HOUSEWIVES, 59 ANS
James Denton, souvent surnommé Jamie Denton, est un acteur américain. Il a intégré le métier après qu’il est terminé ses études en journalisme à l’âge de 20 ans. Après avoir écumé des petits rôles à la télévision, il est repéré pour interpréter le personnage de Mr Lyle dans la série « Le Caméléon ».
Il devient ensuite ultra populaire lorsqu’il est sollicité pour incarner Mike Delfino dans la série culte « Desperate Housewives » qui était diffusée sur la chaîne M6. Dernièrement, on a pu retrouver l’acteur américain aux côtés de Teri Hatcher dans le téléfilm « Coup De Foudre Avant Noël » sorti en 2021.
NICOLLETTE SHERIDAN – DESPERATE HOUSEWIVES, 59 ANS
Nicollette Sheridan est une actrice ainsi qu'une mannequin d'origine britannique et américaine. Elle a toujours été passionnée par le théâtre et la comédie, et elle tient cette passion de sa mère qui était elle-même actrice. Elle fait ses débuts en tant que model photo pour de nombreux magazines, dont « Vogue » et « Cosmopolitan ».
En 2004, elle fait partie du casting de l’incroyable série américaine « Desperate Housewives », où elle incarne Eddie Britt pendant 5 saisons. De 2018 à 2019, elle réapparaît dans la série « Dynastie » sous la peau d’Alexis Morell Carrington. Depuis, elle s’est faite plus discrète, mais n’a pas encore déclaré officiellement sa retraite.
DENISE RICHARD – LE MONDE NE SUFFIT PAS, 51 ANS
Denise Richard est une actrice, ainsi qu'une mannequin d’origine américaine. Dans les années 1990, elle souhaitait tout d’abord percer en tant que mannequin, mais sa taille d’environ 1 mètre 68 a été un obstacle pour son rêve. Elle s’oriente alors dans la comédie, et fait plusieurs apparitions dans des séries comme « Melrose Place », « Beverly Hills 90 210 », …
En 1999, elle devient une James Bond Girl dans le blockbuster « Le Monde Ne Suffit Pas ». Parmi les films les plus connus dans lesquels Denise Richard est apparue, on peut citer « Love Actually », « Belles à Mourir » ou encore la série « Amour, Gloire et Beauté ».
TERI HATCHER – DESPERATE HOUSEWIVES, 58 ANS
Teri Hatcher est une actrice ainsi qu'une réalisatrice américaine. Elle fait ses débuts dans le monde du cinéma et de la télé dans les années 1980, en jouant de petits rôles dans des séries comme « La Croisière S’amuse » ou encore dans « MacGyver ». Dans les années 1990, elle obtient l’un des rôles principaux dans la série « Loïs Et Clark ».
En 1997, elle incarne une James Bond Girl dans le blockbuster « Demain Ne Meurt Jamais ». À partir de 2004, elle apparaît sous la peau de Susan Mayer Delfino dans la série « Desperate Housewives » pendant 180 épisodes. Dernièrement, elle a joué aux côtés de James Denton dans le téléfilm « Coup De Foudre Avant Noel ».
SIMONE GARNIER – JEUX SANS FRONTIERES, 91 ANS
Simone Garnier a été intéressée à l’audiovisuel dès sa jeunesse en écoutant des speakerines telles que Jacqueline Caurat et Catherine Langeais alors qu’elle tenait la boutique de ses parents. Elle finit d'ailleurs par faire ce métier dans les années 50 en intégrant une chaîne régionale de la RTF à Lyon.
C’est en tant qu’animatrice que le public va néanmoins la découvrir dans les années 60 grâce à des émissions tels que “Jeux sans frontières”. Elle devient ensuite une figure populaire de la télévision en France avec “Tournez manège” durant les années 80 avant de prendre sa retraite à partir de 1991.
Alain Delon — Notre histoire, 86 ans
Alain Fabien Maurice Marcel Delon ou Alain Delon pour le milieu artistique est une figure de légende dans le paysage du cinéma français. Il a joué dans plus de quatre-vingt-dix films depuis le début de sa carrière en 1949, avec le film « Le Rapt » d’Olivier Bourguignon, et vingt d’entre eux ont enregistré plus d’un million d’entrées en salle.
Le succès rencontré par Alain Delon au cinéma n’a pas d’ailleurs été que quantitatif puisqu’il a remporté plusieurs distinctions dans sa carrière, dont un César du meilleur acteur pour « Notre Histoire » en 1985. Il se dit aujourd’hui très motivé à rejouer au cinéma à condition de trouver un projet qui l’intéresse.